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le blog insolite de Christian Godard
29 juillet 2014

CIRCULEZ, IL N'Y A RIEN À VOIR...

Citation: « L'Inspection générale des Finances recommande de mettre fin au monopole des pharmaciens sur la vente de certains médicaments... »

On parle beaucoup en ce moment de mettre fin au monopole de certains médicaments chez les seuls pharmaciens. C'est Bercy, autrement dit le tiroir-caisse, qui le préconise.

Le but est de permettre que lesdits médicaments soient vendus aussi ailleurs, notamment dans les supermarchés, ce qui est le cas aux États-Unis, rappelle-t-on. Personnellement, je ne suis pas sûr que ce soit un modèle à suivre. On vend aussi librement des armes aux Etats-Unis, avec les effets que cela produit, et on flingue facilement les Présidents. Ce n'est pas une raison pour faire pareil. Réfléchissons un brin. Je ne sais pas si vous suivez de près l'évolution de la chose, mais qui dit supermarchés dit épiciers. En gros, certes, mais épiciers quand même. Et même au-delà du gros de l'épicerie, car on ne vend pas seulement de l'épicerie, dans les supermarchés, mais aussi de la quincaillerie, des fringues, etc, entre autres. Du coup, je ne vois pas pourquoi on permettrait à un supermarché de vendre du paracétamol, et pas à un quincailler? Ou à un poissonnier? Vu que les supermarchés vendent aussi du poisson et des scies égoïnes. La logique, toujours elle, nous conduira tout droit, à terme, à trouver du paracétamol chez une boutique d'outillages ou chez le poissonnier. Je me vois d'ici chez le poissonnier du coin: « Il est bien frais votre paracétamol? » « Et comment, c'est une quincaillerie en gros qui me l'a vendu »...

Arrivé là de ma réflexion, je fais une pause et je m'éponge le front. (Il y a des moments ou j'exècre la logique). Je ne peux m'empêcher de me souvenir de cette levée de boucliers lorsqu'il fut question de libéraliser la fabrication des médicaments génériques, ce qui a conduit à fabriquer des antibiotiques dans des garages anonymes, à l'abri de lointaines frontières, antibiotiques que vous retrouvez ensuite chez votre pharmacien du coin. Qu'est-ce qu'il fout là? (Pas le pharmacien, l'antibiotique). Ben, c'était le fournisseur le moins cher, alors... Personne ne semble s'en souvenir, de cette levée de boucliers. Tout le monde paraît s'en accommoder. La fatigue, peut-être? Il y a de quoi! Aujourd'hui, il y a belle lurette que la « traçabilité » de ces médicaments n'est plus qu'un voeu pieux. Impossible à réaliser dans ce monde globalisé. Résultat? Tout le monde s'en fout. Sous le prétexte que c'est la seule façon de faire baisser les prix. Et les dépenses. Tout cela est très logique, au fond, disais-je. Puisque les médicaments vendus en pharmacie ne sont plus une garantie de sécurité, pourquoi empêcher les supermarchés d'en vendre aussi? Sans compter les quincaillers.. 

Vous pensez que je galège, comme d'habitude? Que je ne parle pas sérieusement?

Grattez un peu, mes amis, et vous allez avoir une grosse surprise...Une amie à moi vient de passer trois semaines à l'hôpital, suite à une allergie à un antibiotique « frelaté », qui a failli avoir sa peau, pourtant acheté dans une grande pharmacie parisienne. L'hôpital fait une enquête (!)... Qui n'aboutira à rien...

 Le but de tout cela? Soigner des gens qui sont malades et souffrent? Non!

Faire des économies. Rembourser la dette...

Et pour le reste?

Circulez, il n'y a rien à voir!

 

les médicaments

 

 

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