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le blog insolite de Christian Godard
2 septembre 2014

LES CHOMEDUS À LA LANTERNE...

La question du chômage, vous en avez pas marre, vous ? C'est vrai que la crise du chômage mérite qu'on y réfléchisse sérieusement, quand on y pense. Parce que, en vérité, il y a une bonne part du chômage qui est engendrée par ceux qui ne veulent pas travailler. Qu'on ne vienne pas me dire que tout le monde veut travailler! Ça n'est pas vrai. J'ai discuté le coup avec un Black, médecin de son état en Éthiopie, qui avait refusé, à Pôle Emploi, de vider les poubelles!!! Et pourquoi, je vous le demande! Qu'est-ce qu'elles ont, nos poubelles ?! J'en connais plein du même genre, moi, qui ne pensent qu'aux vacances aux Seychelles ou au Qatar. Que ça ne tente pas du tout, de faire leur devoir et de travailler pour réduire le chômage endémique français. Faut quand même être sérieux, merde! Le chiffre de chômeurs en France est, aux dernières nouvelles, de 3.400.000 personnes. Sur ce chiffre-là, si on commençait par retirer ceux qui ne veulent pas travailler, ça réduirait le problème, peut-être de moitié. Qui sait!? Même plus, on ne sait pas. Alors, moi, je dis, sus aux chômeurs qui coincent la bulle aux frais du contribuable. Qu'on les expédie aux Seychelles, s'ils y tiennent, ou qu'on les mette en prison! Vous allez voir que, quand on les mettra en demeure de choisir, le problème sera vite résolu! C'est l'idée de Rebsamen, en gros. Pas bête!  

Le chômage

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Commentaires
S
Bonjour, monsieur Godard !<br /> <br /> Je suis une chômeuse de longue durée.<br /> <br /> <br /> <br /> Au regard de ma famille et de bien d'autres personnes, je passe pour une tire-au-flanc, car je ne gagne pas mon propre argent, mais que j'en reçois gracieusement par l'État, à qui je dois régulièrement rendre des comptes. <br /> <br /> Pourtant je travaille, chez moi, mais un travail ne peut être reconnu comme tel officiellement que s’il est rémunéré.<br /> <br /> <br /> <br /> Je travaille pour mon plaisir, reste à en vivre, cela prend du temps, peut-être plus pour moi que pour d'autres parce que je ne serais pas très douée…admettons !<br /> <br /> Quoiqu'il en soit je poursuis mon petit bonhomme de chemin, pas toujours avec tranquillité, mais convaincue que je fais bien, parce que par expérience faire ce que je n'aime pas est perdre du temps. Et ce n'est pas seulement perdre le mien, c'est aussi celui de le faire perdre à des employeurs, parce que je ne peux pas faire bien ce que je n'aime pas et personne n'est gagnant dans ces cas-là. <br /> <br /> Alors oui, je n'accepte pas tout et n'importe quoi.<br /> <br /> <br /> <br /> Il n'y a pas de sots métiers dit-on, mais tous ne se valent pas, ne serait-ce aussi qu'au point de vue des salaires et des conditions de travail.<br /> <br /> <br /> <br /> C'est un luxe de choisir et bien c'est un luxe que je m'accorde, quoiqu'en pense les uns et les autres.<br /> <br /> <br /> <br /> D'ailleurs, à y voir de plus près dans certaines entreprises françaises, bien des salariés ne sont pas enviables, comme ce fut le cas chez Orange où certains sont passés à trépas, dont un en choisissant de se défenestrer. Faut-il tout accepter ? <br /> <br /> <br /> <br /> Comme on dit, la meilleure façon de faire c'est celle dont on a envie, alors je reste chez moi à faire ce qu’il me plaît !<br /> <br /> <br /> <br /> Mais, si je suis ici à vous répondre c'est surtout pour vous raconter une anecdote.<br /> <br /> Comme je l'ai dit précédemment, je dois rendre des comptes à l'État et de ce fait je dois me rendre à des entretiens régulièrement et auprès de ce que l'on appelle un référent. <br /> <br /> Et lors d’un premier entretien, je me présente avec un dossier comportant deux projets : télémarketing et webdesign.<br /> <br /> Le premier motivé par la curiosité, le second par un désir plus profond de créer et de manipuler à la fois les mots et l’image. <br /> <br /> L’un exige de passer un entretien et un test et l’autre de rentrer en formation. <br /> <br /> J’ai les adresses, j’ai les dates, il ne me reste plus qu’à attendre et passer à l’acte.<br /> <br /> <br /> <br /> Mais entre-temps, j’ai rendez-vous avec le référent, je m’y rends et dès le départ il rejette les deux projets sous prétexte, selon lui, que par le passé j’avais fait des petits boulots alimentaires, principalement en temps que caissière et que je ne peux pas prétendre à autre chose puisque, toujours selon lui, c’est la seule chose que je sache faire.<br /> <br /> Et que me propose-t-il alors ? De préparer des repas pour des cantines d’établissements scolaires, étonnant, non ?!(Je ne comprendrais que plus tard pourquoi)<br /> <br /> <br /> <br /> Et il ne cesse jamais d’être déterminer à me proposer quelque chose que je ne sais pas faire et que je ne sais toujours pas faire parce que je ne l’écoute pas d’une part et d’autre part, la chance se trouve de mon côté parce qu’il part en vacance aux dates où je dois me présenter … je suis libre comme l’air de me rendre aux entretiens que je choisi moi et que je passe avec succès !<br /> <br /> <br /> <br /> Pour revenir au pourquoi du comment de l’obstination obsessionnelle du référent, envers et contre toute logique, tout du moins en première lecture, c’est que ce référent travaillant dans une annexe d’une mairie pour recevoir des gens comme moi est aussi, tenez-vous bien, un agent d’une ANPE spécialisée dans les métiers de la restauration et qui sans me concerter, ose me désinscrire de l’ANPE où je suis, alors que celle-ci me permet de choisir la formation visée…qui par ailleurs me permettrait de toucher un meilleur salaire, en plus de faire ce qu’il me plaît.<br /> <br /> <br /> <br /> Ce référent me fait perdre du temps, un temps que je rattrape…. alors s’il faut imposer quelque chose à quelqu’un c’est bien à cette bande de gougnafiers que sont certains référents ne servant à rien ! <br /> <br /> Certes on pourrait en virer des deux côtés, ce ne serait pas incompatible.<br /> <br /> <br /> <br /> Quelques années plus tard, je m’aventure à témoigner de cette expérience (expérience que j’écris au présent mais, qui fait partie définitivement du passé) et ce sans mépris ni langage outrancier, sur un site internet ouvertement tenue par des fonctionnaires. D’abord publié dans les sujets généraux, il se retrouve bien vite rencardé dans un dossier intitulé « N’importe quoi ». Ce qui me donne tout d’un coup l’envie d’y mettre le site tout entier ! <br /> <br /> <br /> <br /> Voilà la fin de mon anecdote, mais je souhaite terminer mon intervention par une chose vous concernant plus personnellement, car je sais que très jeune vous avez exercé un autre métier que celui de dessinateur et vous vous êtes rendu chez des personnes qui vous ont reçu avec mépris et vous vous êtes juré ce jour-là de suivre votre voie... j’entends bien ici que je fais un raccourci, mais l’essentiel y est, je trouve gonflé de juger ce médecin refusant d’être éboueur, d’autant que le devenir serait une perte d’opportunités à être ce qu’il est !<br /> <br /> <br /> <br /> Je vous souhaite une bonne journée.<br /> <br /> <br /> <br /> PS : Ici et dans votre billet sans l’air d’y toucher aussi il est question de détermination et d’ambition, quand un gouvernement à l’ambition et la détermination d’imposer le travail forcé à des gens tout en caressant l’idée de les euthanasier, il faut plutôt s’en méfier.
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B
Oui, Julien, j'ai croisé sa route, et je l'ai un peu perdu de vue. On peut en effet tirer sur les pauvres, et pas forcément avec des balles.<br /> <br /> Cordialement<br /> <br /> Ch
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J
Je ne sais pas si le temps ou l'envie vous a mis sur la route de J.P.Manchette.<br /> <br /> Lu dans un entretien avec H.Prudon:"J'ai parié du champagne,par dérision,sur la date à laquelle l'Etat socialiste fera tirer sur les pauvres"...<br /> <br /> La dérision...
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